La Somalie au sommet du cinéma Africain
Du 16 au 23 Octobre s’est tenue la vingt-septième (27 ème) édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou et s’est vue réunir tout le cinéma Africain.
Une cérémonie d’ouverture digne de ce nom dont le clap d’ouverture a été procédé par le président de la République du Burkina Faso Son Excellence Monsieur Roch Kaboré.
De la danse aux projections de films chaque soir, les festivaliers n’ont pas eu le temps de s’ennuyer pendant ces septs (7) jours dédiés au cinéma Africain.
Puis le jour tant attendu avait pointé son heure. Le samedi 23 octobre marquait la fin du festival et l’annonce du trio gagnant des Étalons de Yennenga.
Rappelons qu’ils étaient dix-sept (17) films en lice pour le prestigieux « Étalon d’Or » :
Air conditioner, de Mario Bastos (Angola)
Baamum Nafi (Le père de Nafi), de Mamadou Dia (Sénégal)
Bendskins (Moto Taxi), de Narcise Wandji (Cameroun)
Eyimofe (This is my desire), de Chuko Esiri (Nigéria)
Farewell Amor, d’Ekwa Msangi (Tanzanie)
Feathers, d’Omar El Zohainy (Egypte)
Freda, de Gessica Geneus (Haïti)
La femme du fossoyeur, d’Ahmed Khadar (Somalie)
La nuit des rois (Night of the Kings), de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire)
Les trois lascars, Boubakar Diallo (Burkina Faso)
Lingui, les liens sacrés, de Haroun Mahamat-Saleh (Tchad)
Nameless (Les anonymes), de Wa Nkunda Mutiganda (Rwanda)
Oliver Black, de Tawfik Baba (Maroc)
Souad, d’Amin Ayten (Égypte)
The White Line, de Desireee Kahikopo-Meiffret (Namibie)
This is not a burial, it is a resurrection, de Jeremiah Lemohang Mosese (Lesotho)
Une histoire d’amour et de désir, de Leyla Bouzid (Tunisie).
Et c’est le réalisateur Somalien Ahmed Khadar qui remporte le prix suprême avec son premier film « La femme du fossoyeur », « Freda » de Gessica Géneus (Haïti) et « Une histoire d’amour et de désir » de Leyla Bouzid (Tunisie) remportent respectivement les Étalons D’Argent et de Bronze.
Listes Complet des autres Palmarès :
– Prix d’interprétation masculine : Alassane Sy (Mauritanie) dans « Le père de Nafi »
– Prix d’interprétation féminine : Zainab Jah (Angleterre) dans « Farewell Amor »
– Prix du scénario : « Nameless » de Mutiganda Wa Nkunda (Rwanda)
– Meilleur décor : « La nuit des rois » de Phillipe Lacoste (Cote d’Ivoire)
– Prix de l’image : « This is not a burial, this is a resurrection » de Jeremiah Mosese (Lesotho)
– Meilleur montage : ‘« Souad » de Amin Ayten (Egypte)
– Etalon d’or documentaire/long métrage : « Garderie nocturne » de Moumouni Sanou (Burkina Faso)
– Argent documentaire/long métrage : « Marcher sur l’eau » de Aissa Maïga (Mali/Sénégal)
– Bronze documentaire/long métrage : « Makongo » de Elvis Ngaibino (Centrafrique)
– Poulain d’or documentaire/court-métrage : « Ethereality » de Kantarama Gahigiri (Rwanda)
– Argent documentaire/court-métrage : « Je me suis mordue la langue » de Nina Khada (Algérie)
– Bronze documentaire/court-métrage : « Nuit debout » de Nelson Makengo (RD Congo)
– Poulain d’or fiction/court-métrage : « Les tissus blancs » de Moly Kane (Sénégal)
– Argent fiction/court-métrage : « Amani » de Alliah Fafin (Rwanda)
– Bronze fiction/court-métrage : « Zalissa » de Carine Bado (Burkina Faso)